Avec ma haine
Je la sens en moi comme un foetus malade. Elle a faim, elle a peur, elle hurle. Ma haine.
Je vais me coucher avec ma haine.
Demain, je me rendre dans ce bureau, leur dire bonjour et m'asseoir à ma place de punition, avec ma haine.
Elle m'a accablé d'accusations gratuites, puis, après 2 heures de maltraitance, m'a annoncé tranquillement : "ca se voit que vous n'êtes pas bien. Vous parlez de manière sacadée".
J'essaie de me pardonner d'avoir répondu encore à ces accusations gratuites. Un jour, il faut poser les mots et prendre les armes.
La haine me dévore. J'aimerai la déposer quelque part comme une bête malade qu'il faut bien achever.
Est-ce ma haine me détruit ? Est-ce qu'elle me sauve la vie ?
Devais je dire "oui madame, merci madame, oui madame je suis une merde, veuillez m'excuser ?".
Une fois de plus les 2 heures d'entretien ont été verbales et sans témoin. Une fois de plus ils ont gagné. J'ai envie de leur répondre par écrit mais j'imagine, que dans leur jeu de guerre des nerfs, le premier qui écrit,, a perdu.
J'ai déjà tout perdu.
Je n'espère déjà plus que la fin. La fin de ma vie. Comment tourner la page sur leur totalitarisme ?
Alors j'éteins le Pc, j'éteins les lumières et je me couche avec ma haine.
Demain, il faudra vivre encore, avec ma haine au coeur.
Je vais me coucher avec ma haine.
Demain, je me rendre dans ce bureau, leur dire bonjour et m'asseoir à ma place de punition, avec ma haine.
Elle m'a accablé d'accusations gratuites, puis, après 2 heures de maltraitance, m'a annoncé tranquillement : "ca se voit que vous n'êtes pas bien. Vous parlez de manière sacadée".
J'essaie de me pardonner d'avoir répondu encore à ces accusations gratuites. Un jour, il faut poser les mots et prendre les armes.
La haine me dévore. J'aimerai la déposer quelque part comme une bête malade qu'il faut bien achever.
Est-ce ma haine me détruit ? Est-ce qu'elle me sauve la vie ?
Devais je dire "oui madame, merci madame, oui madame je suis une merde, veuillez m'excuser ?".
Une fois de plus les 2 heures d'entretien ont été verbales et sans témoin. Une fois de plus ils ont gagné. J'ai envie de leur répondre par écrit mais j'imagine, que dans leur jeu de guerre des nerfs, le premier qui écrit,, a perdu.
J'ai déjà tout perdu.
Je n'espère déjà plus que la fin. La fin de ma vie. Comment tourner la page sur leur totalitarisme ?
Alors j'éteins le Pc, j'éteins les lumières et je me couche avec ma haine.
Demain, il faudra vivre encore, avec ma haine au coeur.